Aujourd’hui, je vais vous faire part d’une expérience malheureuse dans une onglerie.
(Je ne citerais pas le nom de cette onglerie car je ne veux pas leur faire d’ennuis.)
Généralement, quand je veux soigner mes ongles, je me rends chez Culture of Color, rue des Martyrs à Paris.
J’en ai déjà parlé à propos du vernis semi-permanent, c’est un endroit que j’apprécie car les techniciennes ongulaires sont pros et toutes adorables. Ils travaillent avec la marque OPI.
Cependant, je leur fais quelques fois des infidélités et je me rends dans une onglerie du 20ième arrondissement, tenue par 3 femmes d’origine asiatique.
Les prix sont très intéressants et elles font des prestations assez poussées au niveau du travail des ongles.
Pour les beautés des pieds par exemple, elles vont même jusqu’à enlever les peaux à l’aide d’un petit scalpel. Ce geste est normalement réservé aux seuls podologues.
Elles nettoient complètement l’ongle également : repousse et coupe des peaux impeccables, l’ongle est vraiment nickel après leur passage.
Je dois avouer que, même si je savais qu’elles n’avaient pas vraiment le droit de faire tout ça, ça m’arrangeait bien de ne pas avoir à passer chez ma podologue (mouais, alors qu’en fait, c’est clair que ce genre de petites économies est rarement une super idée, ça me servira de leçon!).
Par contre, le gros souci, c’est que je pense qu’elles achètent les produits de type gel ou vernis semi-permanents mais qu’elles ne se forment pas sur les techniques d’utilisation de ces produits.
Après réflexion, je crois même qu’elles n’ont pas les diplômes nécessaires pour exercer…
Malgré ces observations qui auraient du me mettre sérieusement la puce à l’oreille, je me suis donc rendue 2 fois chez elles dernièrement :
La première fois, j’ai fait une pose de vernis semi-permanent sur mes pieds avec de la couleur (mes ongles étaient naturels, sans aucun vernis) : RAS, belle pose, la couleur a bien tenu et la beauté des pieds était très bien faite.
La seconde fois, ça s’est corsé.
Pour retirer l’ancien vernis semi-permanent, je vois la technicienne ramener sa ponceuse. La ponceuse est normalement utilisée pour retirer des faux-ongles, de la résine ou du gel mais pas quelque chose de fin comme du vernis semi-permanent!
Je me suis décomposée et je lui ai demandé si c’était la seule technique dont elle disposait pour retirer le vernis semi-permanent. Elle me certifie que oui, que celui-ci se retire de cette façon. (Normalement, je rappelle que le vernis semi-permanent se retire à l’aide de papillotes en aluminium imbibées de dissolvant avec acétone, ce qui est beaucoup moins traumatisant pour les ongles que la ponceuse.)
C’est à ce moment- là que j’aurais dû partir en courant…
Mais évidemment, je n’ai pas osé. (Oui, je sais, c’est consternant)
Bref, elle a retiré à la ponceuse le vernis semi-permanent (ainsi que la moitié de mes ongles avec, je pense).
Quand elle a eu fini, on ne voyait pas grand-chose, donc je n’avais pas vraiment l’impression que mes ongles étaient trop abîmés. (Oui, je sais, je suis très naïve!!!)
Elle a posé la nouvelle couleur ; j’avais choisi une french manucure assez sophistiquée : du noir sur tout l’ongle et le bord libre en paillettes argentées.
Le résultat était magnifique, j’avais les ongles comme des petits bijoux. Le vernis a tenu plus de 3 semaines (tu m’étonnes, avec le ponçage !) et j’ai juste voulu le retirer parce que je voulais avoir une autre couleur sur mes pieds pour changer.
Cette fois-ci, je n’avais pas envie du tout de me faire poncer les ongles, et j’ai décidé de m’offrir la beauté des pieds chez Culture of Color, qui coûte quand même presque 20 euros de plus, je tiens à le préciser.
Et là, j’ai vu à la tête de la technicienne Culture of Color que j’avais sans doute fait une belle bêtise avec mon expérience dans le 20ième.
Déjà, les papillotes imbibées de dissolvant avec acétone ont dû être laissées plus de 30 minutes pour que ça enlève la couche de vernis semi-permanent.
Evidemment, tout n’est pas parti, elle a dû gratter et poncer mes ongles, et même après qu’elle ait fait ça, il me restait du noir dans mon ongle.
Mes ongles étaient tout fins, cassés, avec presque des trous par endroits. Bref, le massacre ! (et non, je n’ai pas pris de photos, trop laid!)
Bien entendu, la technicienne de chez Culture of Color a refusé de me mettre du vernis semi-permanent sur ce désastre ongulaire, même le vernis normal, c’était très limite.
Elle m’a conseillé de faire une cure d’au moins 15 jours de durcisseur pour essayer de les remettre d’aplomb.
Il faisait un super beau soleil dehors et j’ai pensé à ma collection de nu-pieds qui trépignait dans mon placard, j’ai donc insisté pour qu’elle me fasse quand même une beauté des pieds classique avec pose de vernis normal.
Elle a bien vu ma détresse de dingue de vernis (ah aha ha ha, elle m’a pris pour une dingue tout court, oui !) et a accepté de me faire une beauté des pieds-soin :
-1 couche de base lissante pour essayer de lisser les trous de mes ongles
-2 couches de couleur
-1 couche de durcisseur super puissant par-dessus.
Elle m’a expliqué que le durcisseur Nail Envy extra-fort pouvait se mettre sur le vernis, à la façon d’un top-coat, et que ses actifs traversaient les couches de vernis. Dans mon cas, il fallait que j’en mette tous les 2 jours.
Bref, personnellement, je l’ai trouvé ultra-pro. (Et bien sûr, j’ai acheté le durcisseur !)
Pour l’instant, je fiche la paix à mes ongles et je mets mon durcisseur religieusement tous les 2 jours par dessus mon vernis, donc on verra bien si ça marche…et je compte bien ne plus faire d’infidélités aux pros (que ce soit les filles de Culture of Color et ma podologue)!
Donc en résumé, si vous voyez une esthéticienne ou une technicienne ongulaire qui veut vous enlever votre vernis semi-permanent à la ponceuse : fuyez, malheureuses !!! (Mais n’hésitez-pas à nous faire partager vos expériences en vernis semi-permanent!)(malheureuses ou pas)
Crédits photos: OPI, Estrosa, Nailic, Dremel