Je pense que j’ai développé une nouvelle obsession… pour les pinceaux de maquillage japonais!
Mon attrait pour les pinceaux de maquillage ne date pas d’hier. Je crois bien que le jour où j’ai compris l’importance d’utiliser les bons outils pour appliquer mon maquillage, un véritable déclic s’est produit et mon maquillage n’a plus jamais été le même! smile
Jusqu’à récemment, j’utilisais toutes sortes de pinceaux, en poils naturels, synthétiques, de tout prix, sans réellement faire de différences entre eux. Et puis, à force d’entendre parler certaines de mes YouTubeuses favorites (Lisa Eldridge, Stefanie Nicole, Karima McKimmie pour en citer quelques unes) parler de pinceaux de maquillage japonais, j’ai commencé à faire des recherches pour comprendre ce que ces pinceaux avaient de particulier par rapport à des pinceaux de maquillage classiques.
Et là, j’ai découvert un véritable monde de passionnés (et passionnant aussi d’ailleurs)! J’ai bien l’impression que quand on commence à utiliser ce type de pinceaux, c’est assez difficile de revenir aux pinceaux classiques… J’ai donc décidé d’investir (c’est le mot! Mais leur prix n’est pas anodin, je vous assure) dans un pinceau visage pour commencer.
Je voulais la star des pinceaux japonais, celui qui est plébiscité par le club des adorateurs de pinceaux japonais (et même par les obsédés de la beauté en général!), j’ai nommé le fameux Cheek Brush de la marque japonaise Suqqu. Ce pinceau serait le pinceau le plus doux de la Terre, beaucoup de maquilleurs pro (dont Lisa Eldrige toujours) ne jure que par lui et il serait ultra pratique car on peut l’utiliser avec beaucoup de produits différents. Malheureusement, il est aussi très difficile à dénicher, souvent en rupture de stock et son prix est assez dissuasif, surtout pour un premier pinceau: selon les revendeurs, on le trouve entre 130 et 150 euros.
Je me suis donc mise en quête d’un « dupe » acceptable et au fur et à mesure de mes recherches, deux noms revenaient souvent: le pinceau de Wayne Goss The Air-Brush et celui de la marque japonaise Chikuhodo, le pinceau Z4 blush/ highlight.
A ce que j’ai pu comprendre, ce ne sont pas des exacts dupes, mais ils seraient assez similaires en terme de la douceur de leurs poils (naturels), de leur excellente qualité mais aussi par leur côté multi-tâches. Attention, ce ne sont pas vraiment des pinceaux pas chers, ils restent quand même assez onéreux tous les deux. Mais comme je le disais plus haut, le prix des pinceaux japonais n’est pas anodin et peut s’expliquer de plusieurs façons.
Les pinceaux de maquillage japonais: qu’ont-ils de particulier?
– Ils sont faits à la main:
Ce ne sont pas des pinceaux produits en masse, comme la plupart de ceux qu’on trouve chez les marques de maquillage professionelles. Ils sont en effet fabriqués à la main, selon un savoir-faire bien particulier. Dans ce cas, on peut même d’ailleurs parler d’artisanat.
La plupart des pinceaux japonais sont fabriqués dans la ville de Kumano, au Japon, dans le région d’Hiroshima. Kumano est la ville la plus réputée au Japon pour la qualité de ses pinceaux et ce, depuis plus de 200 ans. La ville comprend d’ailleurs un musée du pinceau (Fude-no-sato Kobo Brush Museum) et tous les ans en Automne, on peut même assister au festival du pinceau, le Fude Matsuri de Kumano qui existe depuis 1935 et pendant lequel la ville célèbre son précieux pinceau avec toutes sortes d’activités: une cérémonie de crémation rituelle des pinceaux usagés, des leçons de calligraphie, des démonstrations d’utilisation et bien sûr, un grand marché où on peut faire son shopping annuel de pinceaux! smile
Kumano comprend 80% de la production des pinceaux japonais (ceux dédiés au dessin ou ceux destinés à un usage cosmétique), soit une centaine d’entreprises spécialisées qui fabriquent en leur nom propre ou pour d’autres marques.
Certaines sont très réputées comme Hakuhodo (qui fabrique également les pinceaux Wayne Goss et ceux de Tom Ford), Chikuhodo (qui fabrique aussi les pinceaux Suqqu), ou encore Mizuho (l’entreprise montrée dans la vidéo ci-dessous).
– Leur douceur est réputée inégalable:
Je vais être franche, je n’ai jamais possédé de pinceaux aussi doux! Et cette douceur n’est certainement pas due au hasard. Beaucoup des pinceaux japonais sont en poils naturels et ceux-ci sont rigoureusement sélectionnés par les fabricants de pinceaux japonais.
En effet, les artisans de Kumano travaillent selon une technique très spécifique de façon à ne retenir que les meilleurs poils et d’exclure ceux qui n’ont pas la qualité requise pour faire de bons pinceaux (poils de travers, courbés, abîmés ou qui ont perdu leur extrémité). Le secret de la douceur de ces pinceaux réside donc dans l’extrémité du poil (ce qu’on appelle « la fleur »). C’est la partie « usée » du poil, celle qui est plus fine mais aussi plus douce au toucher.
Chez la plupart des autres marques de pinceaux, le processus de fabrication des pinceaux est très différent. Généralement, les fabricants rassemblent les poils en bouquet pour ensuite venir les couper au laser, ce qui leur permet d’obtenir une forme précise avec des poils de même longueur. Hors, cette technique ne permet pas de préserver la partie la plus douce du poil et la fleur est donc perdue. Les artisans de Kumano, eux, travaillent vraiment autour de cette « fleur de poil », car c’est vraiment le trésor des pinceaux japonais. Plutôt que de découper les poils au laser, ils vont utiliser un moule spécial pour donner sa forme au pinceau.
Comme vous l’imaginez, ce type de fabrication est bien entendu plus long et nécessite des ouvriers très qualifiés. Ceci explique d’ailleurs pourquoi la capacité de production est plus modeste et également la différence de prix avec des pinceaux fabriqués en masse.
– Ils sont très techniques:
Les pinceaux japonais utilisent toutes sortes de poils: des poils naturels, bien entendu mais aussi des synthétiques et parfois un mélange des deux.
Dans les poils naturels utilisés, on trouve des poils de chèvre, de cheval, de marte (une sorte de blaireau), d’écureuil, de belette…
Et pour chaque type de poils va correspondre une utilisation bien précise!
En effet, pour chaque type d’application (visage, yeux) et chaque texture de produits (liquide, crème, poudre), on peut sélectionner son pinceau selon son type de peau (grasse/sèche/sensible) et le résultat que l’on veut obtenir (effet naturel ou plus prononcé).
Pour une explication un peu plus technique, les poils naturels n’ont pas une surface lisse, ils ont des écailles (pensez aux écailles des cheveux dont on nous parle tout le temps dans les pubs pour shampoing). Et ces écailles permettent de retenir les pigments du maquillage. Evidemment, selon les espèces d’animaux, chaque poil a une structure, et donc une utilisation différente.
Par exemple, les peaux sèches et/ou sensibles préféreront les pinceaux en poils d’écureuil, pour une application d’une grande douceur et un résultat plus diffus et naturel (ce sera parfait également avec des produits très pigmentés). Pour les peaux grasses, on priviligiera plutôt les poils de chèvre.
Beaucoup de marques japonaises expliquent sur leur site les pinceaux à utiliser selon son type de peau, l’effet désiré et/ou la texture des produits utilisés.
– Certains sont de véritables objets de collections:
Chez certaines marques, les poils ne sont pas le seul attrait des pinceaux.
En effet, le manche peut être fait dans un matériau ultra luxueux comme du bois précieux, et incrusté de pierrerie etc. Et la virole (la partie métallique qui enserre les poils et les rattache au manche) peut aussi être en or par exemple. Bien entendu, ce type de pinceaux ne représentent pas la majorité des pinceaux japonais mais c’est une petite part de cet artisanat qui ravit les collectionneurs avec de gros moyens! smile
Mais du coup,
– Ils peuvent être plus chers (mais pas toujours):
Certaines séries de pinceaux japonais en poils naturels sont plus chères que des pinceaux de maquillage classiques mais après, tout dépend de quelle marque de pinceaux on parle!
Si on prend l’exemple de pinceaux comme Real Techniques ou Zoeva, les prix des pinceaux japonais sont évidemment beaucoup plus élevés. Mais si on compare à des marques de maquillages professionnelles type MAC ou Make Up For Ever, les prix ne sont pas si éloignés que ça voire parfois moins chers chez les japonais…
Par exemple, le fameux pinceau estompeur pour les yeux de MAC, le 217 est au prix de 24 euros (ou 25 dollars aux USA). Son équivalent chez la marque Hakuhodo (le J5523BkSL) est au prix de 19 dollars. Et je pense pouvoir affirmer avec certitude que la qualité du pinceau Hakuhodo est sans doute très supérieure!
– Ils ne sont pas évidents à trouver:
A moins que vous viviez au Japon, il y a assez peu de magasins qui vendent ces pinceaux en Europe. A Dubaï, à ma connaissance, il n’y en a aucun. En Europe, on peut trouver certaines marques chez Selfridges, à Londres par exemple (ils ont notamment la marque Suqqu). Mais en général, si on veut acheter des pinceaux japonais, il faut passer une commande en ligne et on peut vite être décontenancé par le nombre important de pinceaux présents sur ces boutiques!
Je ne saurais que trop vous conseiller de faire beaucoup de recherches avant de vous lancer. Il existe pas mal de blogs spécialisés où on trouve des super infos:
– le blog Sweet Makeup Temptations est quasiment une encyclopédie du pinceau japonais,
– Karima du blog Shameless Friperies dont je parlais plus haut a aussi fait pas mal d’articles très bien fichus sur le sujet,
– et en français, le blog de Whee Confetti est aussi une mine d’informations!
– Ils demandent un entretien particulier:
Je parle là surtout des pinceaux en poils naturels, surtout pour ceux qui sont en poils délicats comme les poils d’écureuil par exemple. Il ne faut pas les laver à l’eau trop souvent, 1 fois par mois maximum. Ça pourrait être une excellente nouvelle (la corvée de nettoyage de pinceaux n’est pas ma préférée) mais quand on a mon type de peau (grasse à tendance acnéïque), ça pose un sacré problème d’hygiène.
Vu que ce sont des poils naturels, ils peuvent être exposés à la contamination bactérienne plus facilement qu’un pinceau en poils synthéthiques. Il faut également éviter d’utiliser des produits décontaminants à base d’alcool qui peuvent à terme les abîmer. J’ai donc passé commande d’un spray doux spécial qui me permettra de les désinfecter entre deux lavages à l’eau.
Quand on les lave, il faut également faire attention à ne pas les laisser dans l’eau trop longtemps et c’est mieux d’utiliser un produit doux, de type shampoing pour bébé. Le séchage est aussi important si on veut qu’ils gardent leur forme initiale. Les brush-guards sont un must-have!
Bref, un bon lavage peut vraiment faire une grosse différence sur la longévité des pinceaux. Ce sont des ustensiles fragiles qui nécessite un entretien particulier mais si on en prend soin, ils peuvent durer des années sans bouger.
– Si vous êtes un fervent défenseur de la cause animale, je ne pense pas que ces pinceaux soient faits pour vous:
Sujet sensible, voire tabou. J’ai eu un mal fou à recueillir des informations là dessus!
Même si les animaux ne sont pas tués spécifiquement pour récupérer leurs poils dans le but d’en faire des pinceaux, les dits-poils ne sont pas tombés tout seuls de leur fourrure. L’histoire du fermier chinois qui brosse les écureuils de sa ferme pour récupérer leurs poils n’est qu’une légende! J’aurais aimé y croire, mais il faut regarder les choses en face.
La plupart des entreprises de pinceaux japonaises se servent de poils provenant d’animaux utilisés dans l’industrie alimentaire européenne ou chinoise. Ceux-ci peuvent aussi venir d’animaux exterminés pour des raisons sanitaires (par exemple, dans beaucoup de pays, les écureuils sont traités au même titre que les rats en France). Et enfin, il y a aussi les animaux utilisés pour le travail du cuir.
Les poils naturels des pinceaux japonais sont donc un sous-produit de ces industries. Donc même si aucun animal n’a été tué ou n’a souffert dans le seul but de la fabrication des pinceaux, j’ai quand même un peu de mal à comprendre comment on peut qualifier des pinceaux en poils naturels comme étant cruelty-free, comme le fait Wayne Goss… Après, j’imagine que ça dépend de la définition qu’on a du mot cruelty-free.
Si vous avez plus d’infos sur le sujet, n’hésitez pas à me laisser un commentaire sous cet article! smile
Mes premiers pinceaux japonais pour le visage:
– Wayne Goss The Air-Brush:
Wayne Goss est un makeup artist britannique renommé sur YouTube. Je ne suis pas spécialement fan de ses revues (souvent très courtes et un peu trop intéressées/ sponsorisées à mon goût. Ce n’est pas chez lui qu’on peut trouver des avis détaillés et sincères, j’en ai peur) mais par contre, j’aime beaucoup ses vidéos plus techniques. Il montre souvent de très bonnes techniques de maquillage, il est très informatif et pédagogique.
Wayne Goss a créé sa marque de pinceaux de maquillage il y a quelques années. Ce sont des pinceaux qu’il fait fabriquer au Japon, à Kumano, par l’entreprise de pinceaux renommée Hakuhodo.
Le gros avantage de ces pinceaux, c’est qu’ils ont la même qualité que de très bons pinceaux japonais, sans avoir leur prix. Ils ne sont pas donnés, certes, mais ils restent un peu moins chers que des pinceaux estampillés Hakuhodo ou Chikuhodo, par exemple.
D’autre part, ils sont trouvables en ligne assez facilement (chez Beautylish, qui livre partout dans le monde) et Wayne Goss fait des démos sur leur utilisation dans des vidéos dédiées, ce qui est bien pratique! smile
Le pinceau The Air-Brush est vanté comme étant un pinceau multi-usages et d’une très grande douceur. Il est en poils d’écureuil, ce sont les poils naturels les plus doux. Les poils d’écureuil sont idéaux pour une peau très sensible car ils ne vont pas l’irriter et généralement, on les utilise pour appliquer des produits en poudre.
Il est assez petit, sa forme est légèrement effilée et c’est un pinceau plat.
Personellement, je l’utilise pour appliquer de la poudre libre sous mes yeux pour fixer mon anticernes, mais aussi pour appliquer mon highlighter. Si je faisais du contouring, il serait également parfait pour ça, surtout si je voulais obtenir un effet très naturel et diffus.
Je l’ai essayé pour appliquer de la poudre sur tout mon visage, et ça marche parfaitement, mais c’est un peu long (il est petit). Il est également top pour appliquer du blush. Bref, il peut tout faire!!!
Wayne Goss fait la démonstration de toutes les techniques qu’on peut utiliser avec ce pinceau dont la célèbre « buffing technique » dont il parle souvent dans ses vidéos (je n’ai pas testé parce que c’est une technique trop avancée pour moi lol).
Le principale avantage de ce pinceau est sa grande douceur mais il est aussi capable d’appliquer des produits en poudre par dessus d’autres produits sans les faire bouger, ce qui est vraiment ce qu’on veut avec un bon pinceau poudre.
D’autre part, il prélève particulièrement bien les pigments et magie des poils naturels, il est aussi très facile à nettoyer entre 2 produits. Il suffit de l’essuyer doucement sur un tissu microfibre ou même sur du paier essuie-tout et les pigments se détachent très facilement. C’est super pratique si on ne veut pas utiliser plusieurs pinceaux pour faire son makeup!
Le pinceau The Air-Brush est sensé être une édition limitée mais il revient régulièrement en vente sur le site de Beautylish. En ce moment, il est en rupture de stock mais on peut s’inscrire sur le site pour être notifié de son retour.
Il est vendu au prix de 35 dollars, ce qui est beaucoup moins cher que ses equivalents chez Hakuhodo ou Chikuhodo pour citer les marques les plus connues.
– Chikuhodo Z4 Blush/Highlight brush:
Chikuhodo est un fabricant de pinceaux japonais de Kumano très réputé. Il fabrique des pinceaux en son nom mais aussi pour d’autres marques (parmi les plus connues: Suqqu et RMK).
L’entreprise a été créée il y a 40 ans par un artisan renommé dans le milieu des pinceaux Japonais, Tesshu Chikuhodo. On peut le voir dans des vidéos comme celle-ci parler de son métier. Je vous avoue que c’est le genre de choses qui me fascinent totalement! Le fait de savoir que chaque pinceau Chikuhodo est fait à la main, par quelqu’un qui maîtrise son art à la perfection (les pinceaux sont fabriquées par des employés de Chikuhodo formés par le maître lui-même), ça me rend fière d’acheter leurs produits, parce que ce c’est un savoir-faire qui se perd et qu’il faut transmettre! J’ai un truc avec ce genre de choses, j’ai toujours été fascinée par ce type d’artisanat. Le fait d’avoir dans ma famille une arrière grand-mère couturière, une tante styliste et un grand-père fourreur peut peut-être expliquer cette fascination ah ah ah! :D
La gamme Z est la plus réputée de la marque. Tous les pinceaux de cette gamme sont en poils d’écureuil. Le Z4 a une forme ronde et plate, et il est plus touffu que le Wayne Goss.
Le Z4 est plutôt destiné à l’application des produits en poudre, plus particulèrement les blushs et les highlighters. Il fonctionne aussi très bien avec les poudre libre ou pressée visage et les bronzers.
Je l’aime beaucoup pour appliquer ma poudre sur tout le visage (même s’il est un peu petit) mais surtout, je l’adore pour appliquer les blushs! Même un blush foncé et super pigmenté sera appliqué et estompé parfaitement avec ce pinceau. Il est génial!
C’est drôle parce qu’il est assez petit et jusqu’à très récemment, je pensais préférer les pinceaux blushs plus gros… Mais ça, c’était avant Chikuhodo lol!
Comme le pinceau de Wayne Goss, il prélève parfaitement les pigments des produits en poudre et se nettoie très facilement à sec entre deux applications de produits.
On peut trouver le pinceau Z4 de Chikuhodo sur le site Beautylish au prix de 73 dollars.
– Le pinceau The Air-Brush de Wayne Goss est-il un dupe du Chikuhodo Z4?
Le pinceau The Air-Brush de Wayne Goss est souvent cité comme étant un dupe du pinceau Z4 de Chikuhodo (et aussi du fameux pinceau Cheek Brush de Suqqu)(que je ne possède pas)(encore).
Personnellement, je les trouve différents. Ils sont tous les deux en poils d’écureuil et donc super doux, ils appliquent très bien les produits en poudre les plus pigmentés qu’ils estompent parfaitement.
Mais leur forme n’est pas tout à fait la même, même si ce sont tous les deux des petits pinceaux. Le pinceau Wayne Goss est plus précis, plus plat et possède moins de poils. Le Z4 de Chikuhodo est plus fourni, un peu plus dense et sa forme est moins effilée.
Comme je l’ai expliqué plus haut, même si techniquement ce sont 2 pinceaux multi-tâches tous les deux, je les utilise pour appliquer différents produits.
Je trouve donc que tous les deux ont bien leur place dans ma collection! smile
En conclusion:
Après avoir découvert le pinceau de Wayne Goss et celui de Chikuhodo, j’ai été très tentée de balancer ma collection complète de pinceaux pour tous les remplacer par leur équivalents japonais. Mais finalement, je pense que c’est plutôt bien d’avoir de la diversité dans sa collection. (mon banquier est très soulagé de cette décision) Au début, en tout cas! (mon banquier vient de faire une attaque)(lol)
Pour le visage notamment, et avec mon type de peau grasse à tendance acnéïque, je ne pense pas que les pinceaux japonais soient la meilleure option d’un point de vue hygiénique. Enfin, à moins d’avoir une importante collection de pinceaux de façon à pouvoir les faire tourner souvent.(mon banquier vient de replonger)(hé hé hé)
Le fait de ne pas pouvoir laver mes pinceaux 1 fois par semaine m’embête un peu, je dois l’avouer… Du coup, même si j’ai super envie d’utiliser mes 2 pinceaux japonais tout le temps (en plus, ils sont tops avec tellement de produits différents, c’est le rêve!!!), j’alterne avec mes autres pinceaux plus classiques pour ne pas avoir à les nettoyer trop souvent.
Mais clairement, même si ça va sans doute me prendre du temps, j’ai bien l’intention de commencer une collection de pinceaux japonais et à terme, d’avoir un peu plus de choix! J’ai déjà passé une commande de quelques pinceaux pour les yeux sur le site Beautylish et j’ai hâte de les essayer! Je vous ferais bien entendu une revue une fois que je les aurais suffisamment testé! smile
Et vous, avez-vous eu l’occasion de tester des pinceaux de maquillage japonais? Quels sont vos favoris? (Des recommandations? C’est pour une amie. tongue )
Crédits photos: bonnie-garner.com
Meili a écrit
Bonjour Bonnie, ton article est très intéressant, et j’y apprend pleins de choses que je ne savais pas à propos de la fabrication des pinceaux. Je n’utilise pas de pinceaux à part celui qui me sert pour le blush, donc évidemment j’ai aucune recommandation à te faire. Je suppose quand on a l’habitude des pinceaux, ceux fabriqués au Japon doivent avoir une qualité supérieure, ils sont experts en la matière surtout avec la calligraphie ! Ce serait très intéressant de visiter l’usine en question et voir si vraiment les animaux sont bien traités, car ça me gêne cette histoire de poils….! Et bonne année et bonne santé pour 2017 ! biz
Bonnie Garner a écrit
Merci beaucoup Meili et je te souhaite une excellente année 2017! :D
En fait, les poils ne sont pas obtenus dans les usines de fabrication de pinceaux au Japon. Ils viennent d’Europe et de Chine, ce sont des animaux utilisés dans l’industrie alimentaire, celle du cuir etc. Les poils naturels des pinceaux sont donc un sous-produit de ces industries, on ne tue pas les animaux dans le seul but de fabriquer les pinceaux. En gros, pour le dire un peu crûment, les animaux sont déjà morts quand les poils sont prélevés.
Dans d’autre cas, comme l’exemple des chèvres, les poils sont rasés. Mais ce n’est pas douloureux pour les chèvres (comme les moutons qui sont rasés pour leur laine, c’est la même chose), c’est comme quand on va chez le coiffeur! ;)
Et de plus, c’est le cas pour tous les pinceaux en poils naturels qui existent, ils travaillent tous avec les mêmes matières premières, ce ne sont pas juste les fabricants japonais. :)
Johanne a écrit
Je suis d’accord avec toi. Même si c’est animaux ne sont pas tués expressément pour fabriquer ces pinceaux, c’est quand même de la cruauté animal et c’est comme porter un manteau de vison. Et pour ceux qui disent qu’un animal ne souffrent pas d’être rasé allez voir les vidéo de chèvres et autres qui se font raser. Ils sont découpé partout sur le corps à cause des rasoirs, l’infection s’y propage à tout coup. Le type qui fait ça n’a pas qu’une seule chèvre par jour à passer mais des centaines et croyez en ce que vous voulez il n’a pas le temps de faire cela délicatement. Les chinois sont reconnues pour leur cruauté envers les animaux et le fait d’acheter ces peaux cest pas mal les encourager, ne trouvez vous pas? Alors pour moi, cest non, j’ai trop à cœur le bien être de ces petits animaux et si il n’y avait personne pour boycotter tout ce qui vient d’eux, que serions nous? Des irresponsable.
Bonnie Garner a écrit
Je re-précise que les poils dont se servent les fabricants de pinceaux japonais ne viennent pas juste de Chine, ils viennent également d’Europe. Les fabricants de pinceaux japonais dont je parle dans l’article ne travaillent qu’avec des entreprises qui respectent les lois internationales en vigueur ainsi que le Japan’s Welfare and Management of Animals Act.
Je ne me permettrai pas d’émettre un jugement sur ce sujet, chacun achète en fonction de ses convictions personelles. J’ai abordé ce sujet dans l’article de façon à ce que ceux qui sont intéressés par ces pinceaux aient toutes les infos pour pouvoir prendre une décision en toutes connaissance de cause. :)
Petitelaure a écrit
Cette revue de dingue que tu nous as fait Bonnie!
C’est hyper intéressant, j’ai appris pleins de choses! Merci vraiment instructif cet article, j’adore ;)
Les pinceaux de Wayne Goss me tentent énormément, je me suis inscrite il y a déjà quelques semaines pour être averti du prochain réassort du Air brush…mais rien, j’espère qu’il reviendra….
Impatiente d’avoir ton avis sur les pinceaux yeux du coup :)
Bonnie Garner a écrit
Merci beaucoup Petitelaure! <3
Je suis ravie que ça t’ai plu! Oui, j’ai hâte de les recevoir, mes pinceaux yeux! :D
Frederique a écrit
Bonsoir Bonnie un grand merci pour cette nouvelle revue que j’ai trouvée très intéressante, ces pinceaux m’intriguent d’autant plus que je suis très satisfaite de plusieurs pinceaux Laura Mercier en poils d’écureuil ou de chêvre, j’en ai même un en poils de poney ! Personnellement ça ne me choque pas qu’on utilise depuis des siècles des poils d’animaux dans cette industrie, comme tu le dis toi même les animaux ne sont pas tues pour cela, ça n’a donc rien à voir avec l’industrie de la fourure par exemple où on ne peut ignorer que l’on porte la peau d’animaux tués pour cette raison :-(
Je n’aime pas Wayne Goss je n’achèterai donc pas son pinceau pseudo limité qui revient régulièrement en stock comme par magie… mais le chikuhodo me tente carrément je vais donc me renseigner davantage à son sujet.
Bonnie Garner a écrit
Coucou Frederique et merci beaucoup pour ton commentaire! <3
Je comprends tes réticences envers Wayne Goss mais je dois dire que j’ai été assez bluffée par son pinceau The Air-Brush. Parmi ceux que j’ai commandé pour les yeux, une bonne partie d’entre eux sont des Wayne Goss car le choix des Chikhodo pour les yeux sur Beautylish n’est pas dingue, je trouve. J’ai aussi commandé des pinceaux Hakuhodo sur leur site américain, (ce sont d’ailleurs les fabricants des Wayne Goss) et j’attends de voir ce que ça va donner. Là par contre, leur site a énormément de références! Presque trop, on s’y perdrait! Et ils livrent à l’international. ;)
Lynxia a écrit
Rhalala… ta revue a réveillé ma curiosité pour les pinceaux japonais. J’ai toujours été freinée par les prix mais je ne savais pas qu’il y avait des compromis plus abordables ! En fait, je ne m’étais pas du tout intéressée aux pinceaux de Wayne -_-
Et puis surtout, merci pour toutes ces infos très précieuses! Tiens nous au courant si tu agrandis ta collection ;)
Bonnie Garner a écrit
Coucou Lynxia! :)
Eh oui, c’est vrai que souvent , on nous présente des kits avec plusieurs pinceaux et les prix sont euuuh, un peu effrayants lol
Mais quand on regarde à l’unité, et surtout quand on compare à des marques classiques de maquillage, la différence n’est pas aussi énorme. Bon, après, ça ne marche pas toujours; les pinceaux poudre pour le visage restent assez onéreux, par exemple. Mais pour ceux pour les yeux, c’est franchement abordable si on considère leur grande qualité!
Oui, je ferais d’autres revues sur mes trouvailles, promis! :)