BB cream contre CC cream: le match (chez Clinique)

Vous n’êtes pas sans savoir que dorénavant, on ne parle plus des BB cream. Car oui, désormais, il est venu le temps des cathédraaaaales des CC cream.

Un bref rappel pour celles qui sont passées à côté de cette info primordiale:

Depuis quelques années, on assiste à une véritable déferlante de BB cream dans les marques de cosmétiques.

Les premières BB cream (ou Blemish Balm) ont fait leur apparition sur le marché asiatique, en Corée pour être plus précise pour répondre à une demande bien particulière:

Là-bas, on peut tout à fait recevoir une intervention de chirurgie esthétique à l’heure du déjeuner. Ce qui compte, c’est d’avoir une peau parfaite, à tout prix. Par contre, on veut que ce soit discret; revenir au boulot avec des bleus et des rougeurs, non merci!

Ces BB cream ont donc été créées pour ces clientes qui voulaient un produit de soin multi-fonctions, fort utile pour soigner leur peau tout en camouflant leurs petits défauts.

Au départ, les caractéristiques des BB cream étaient les suivantes: un baume de soin hydratant et régulateur, protecteur (fort indice de protection solaire), anti-âge souvent (actifs anti-oxydants) et teinté (mais plus naturel qu’un fond de teint); les pigments devaient être imperceptibles mais suffisamment couvrants pour effacer les défauts du teint.

Sur le marché occidental, la clientèle n’avait pas les mêmes besoins.

Par contre, les marques ont bien compris que le concept de produit multi-fonctions était très porteur.
En effet, le produit-qui-fait-tout, c’est un peu la quête ultime de la personne pressée. Et de nos jours, je vous le demande, qui n’est pas pressé???

Résultat: une flopée de BB cream, qui n’ont souvent de BB cream que le nom et qui ne sont ni plus ni moins que des crèmes teintées, avec parfois 1 ou 2 fonctions supplémentaires.

Et je ne vous parle même pas des produits dérivés: des BB contours des yeux, des BB masques, des BB gloss…
Et pourquoi pas des BB shampoings tant qu’on y est?

(Oups) (Ah, ben voilà, on en a un…)

Bref. Et les CC cream, donc?

Eh bien, on continue sur la lancée, mes amis!

On va aller encore plus loin sur le côté embellisseur de teint, avec des pigments correcteurs et qui apportent de l’éclat au passage.
On parle souvent de « Color Control », ce qui en fait un produit particulièrement adapté pour les personnes ayant le teint terne, et/ou des taches pigmentaires, et/ou des rougeurs …

La plupart d’entre-elles ont un fort indice de protection , et peuvent avoir aussi des actifs anti-âge, hydratants, etc etc…c’est dingue, ça me rappelle quelque chose!!!
Mais oui, mais c’est bien sûr: les BB cream!

Vous l’avez compris, la frontière est mince entre les revendications de tous ces produits.

Je dirais en résumé qu’il faut bien regarder les textures, les actions revendiquées et choisir en fonction de ses besoins.

C’est ce que j’ai fait avec les 2 versions proposées par Clinique.

Déjà, il faut savoir que j’aime beaucoup les produits de maquillage du teint Clinique. Depuis plusieurs années, je suis fidèle aux fonds de teint, que je trouve agréables à appliquer, avec un bon choix de teintes, souvent non gras et également souvent avec un indice de protection.

Pour moi, un bon produit de maquillage pour le teint doit idéalement avoir une protection solaire. J’ai toujours considéré le fond de teint comme un produit qui uniformise et embellit le teint, mais aussi, tant qu’à faire, qui doit le protéger.
Toutes les marques de fond de teint n’ont pas forcément de filtres solaires dans leurs formules. Clinique en a dans la plupart de ses fonds de teint.
Je ne dis pas que c’est mon critère de prédilection pour le choix d’un fond de teint…mais pas loin.

Donc, quand l’an dernier, Clinique a lancé sa version de la BB cream avec un indice de protection 30, j’ai foncé!

D’autre part, les revendications unifiante, anti-âge, assainissante et matifiante ont achevé de me convaincre. J’ai passé mon été 2012 avec ce produit.(même l’été, je veux un teint parfait)(oui, même bronzée)(le bronzage n’enlève pas les pores dilatés, n’est-ce-pas?)(bon!)

Effectivement, cette BB cream est très agréable à porter, elle est couvrante sans en faire trop; elle unifie le teint sans faire d’effet masque.
Et…elle matifie! J’ai une peau à tendance grasse et l’été, elle a une grosse tendance à briller avec la chaleur.

Je l’applique directement avec mes mains, comme une crème teintée, pas comme un fond de teint que je pose plutôt au pinceau. Je préfère, car je dose mieux la quantité ainsi, et du coup, l’effet obtenu est plus naturel.

Bref, un gros coup de cœur pour ce produit.

Par contre, j’ai eu plus de mal avec la nouvelle version, leur CC cream.

Pourquoi j’ai eu envie de l’essayer?
Si je passe sur le côté « c’est-nouveau-il-faut-que-j’essaye-c’est-sûrement-géniaaaal », c’est les revendications sur l’éclat et l’hydratation qui m’ont d’abord séduite.

Au début du printemps dernier, quand le produit est sorti, j’avais une peau terne, pas spécialement super déshydratée, mais vraiment fatiguée.
Donc ce côté correcteur de teint et éclat naturel me disait bien…
Oui, mais le souci…c’est qu’elle ne matifie pas du tout. Et moi, au lieu de l’éclat annoncé, j’ai eu de la brillance!

J’ai tenu 1 mois et j’ai fini mon stock de papiers matifiants, mais au bout d’un moment, j’ai du me rendre à l’évidence: la CC cream de Clinique n’est pas faite pour moi.
Je pense qu’elle est sûrement super sur une peau sèche, fragile qui a besoin du côté hydratant. Mais sur ma peau qui brille, ce n’est pas possible.

Donc retour sans regret à la BB cream, et pour l’éclat, je me sers de mon enlumineur Bobbi Brown, en touches astucieusement placées (pas sur le nez!).

Pour finir, voici un tableau comparatif pris sur le site de Clinique qui reprend les différences entre leur BB cream et leur CC cream:

Si vous souhaitez en savoir davantage sur le sujet, je vous renvoie sur les 2 excellents articles de (dé)maquillages sur le sujet: ici et ici.

Et vous, prêtes à se laisser tenter par les CC cream? Ou préférez-vous les BB cream?

Info de dernière minute: la DD cream est annoncée! Jusqu’où ira-t-on..?

Crédits photos: Jean-Claude Biguine, Clinique